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Le Foot à l’écran une sélection personnelle de 20 films !

Ce Top 20 des « films de foot » aurait pu être un Top 50 tant on a découvert d’œuvres intéressantes, certaines pour une seule scène ou un personnage, pour leur discours sur notre monde et notre société, sur ce sport ou encore pour les thèmes qui y sont abordés…

Dans cette sélection, il vous manquera certainement quelques grands classiques que nous ne citerons même pas tant vous allez vous dire : « Bah, ils n’ont pas cité le film avec Patrick Dewaere !? Et celui avec Keira Knightley, là ? » Mais, on en a déjà tellement parlé qu’il ne sert à rien de l’écrire à nouveau. Vous les connaissez par cœur. Cette sélection est donc un point de vue très subjectif qui reflète aussi ce qui nous intéresse dans ce mariage du foot à l’écran : ce qu’il dit de nous et ce qu’il nous apporte dans nos vies.

En tout cas, on espère que cela vous donnera envie d’ouvrir notre livre, Le Foot à l’écran (éd. Hugo Image, 224p).

J&G



Les Héros du dimanche de Mario Camerini (1953, Italie)

Pour voir perdre la grande équipe du Milan AC avec la triplette Gre-No-Li, sur un penalty signé Marcello Mastroianni. A côté de lui, il y a aussi Raf Vallone qui faillit devenir pro avant de choisir le 7ème Art.


La Flèche blonde de Javier Seto (1956, Espagne)

Uniquement pour l’aile de pigeon d’Alfredo di Stefano himself, crânant devant une bande de gamins des étoiles plein les yeux.


Cup Fever de David Bracknell (1965, Angleterre)

Dans une œuvre proche du Free Cinema, de jeunes enfants éblouis échangent des balles avec George Best et Bobby Charlton sous l’œil de Matt Busby, l’entraîneur emblématique de Manchester United. Que demander de plus ? Ah si Tom Foot (B. Widerberg, 1979, Suède), petit gars âgé de six ans, qui ridiculise les meilleurs joueurs suédois et russes devant la caméra.


A Nous la victoire de John Huston (1981, USA)

Pour son casting footballistique XXXL (Pelé, Bobby Moore, Kazimierz Deina…) et cinématographique (Michael Caine, Max Von Sydow, Silvester Stallone) et ce match final qui démontre bien que la passion du football partagée dans un stade est un rempart puissant contre la barbarie.


A mort l’arbitre de Jean-Pierre Mocky (1984, France)

En poussant cette fable tragique jusqu’au bout de sa logique implacable, le cinéaste dénonce un fait de société indéniable. L’intégrité n’est plus de mise. Mocky signe peut-être son meilleur film avec le duo parfait Michel Serrault/Eddy Mitchell (supporter/arbitre).


Le Ballon d’or de Cheik Doukouré (1993, Guinée)

Pour l’histoire touchante de ce petit enfant guinéen (librement inspiré de l’histoire de Salif Keïta) qui rêve d’être champion et pour qui le monde footballistique demeure, à ses yeux, d’une pureté inattaquable, à l’image de ce geste parfait, la trajectoire claire et simple d’un ballon dans une lucarne.


Didier d’Alain Chabat (1997, France)

Pour la performance d’Alain Chabat en chien doué balle aux pattes et ce duo savoureux avec Jean-Pierre Bacri. Personne d’autres que lui n’aurait été capable de rendre cette histoire crédible et si drôle.


Grégoire Moulin contre l’humanité d’Artus de Penguern (2001, France)

Parce qu’il fallait bien un film qui n’aime pas le football mais qui lui rend un hommage loufoque et drôlissime dans ce remake d’After Hours de Martin Scorsese un soir de finale de coupe de France.


Mike Bassett, England Manager de Steve Carron (2001, Angleterre)

Ah ! Ricky Tomlinson à son summum ! Cela devrait suffire à vous convaincre de voir cette satire du monde du football sous la forme d’un docu-menteur absolument hilarant qui suit l’arrivée d’un entraîneur de seconde zoneà la tête de la sélection anglaise. Au fait, je vous ai dit que Tomlinson y faisait un strip tease devant le roi Pelé himself ?


Esprit d’équipe de Robert I. Douglas (2005, Islande)

Parce qu’il y a très (trop) peu de films qui parlent de l’homophobie dans le monde du sport et ici du football. Ce film islandais lefait avec intelligence, tolérance et humilité.


Rudo et Cursi de Carlos Cuaron (2007, Mexique)

Gabriel Garcia Bernal et Diego Luna jouent le rôle de deux demi-frères pas trop malins qui rêvent d’un avenir glorieux. Si pour les deux acteurs jouer au foot n’est pas facile, Cuaron trouve des astuces dans cette fable kitsch et amère réjouissante et originale.


Gracie de Davis Guggenheim (2007, USA)

On oublie souvent ce film dans l’ombre de son prédécesseur Joue-la comme Beckham sur la pratique du football par les femmes et de sa reconnaissance par le milieu. Avec l’actrice Elizabeth Shue dont la vie et son amour du football inspira quelques séquences.


The Damned United de Tom Hooper (2009, Angleterre)

Rarement le rôle de l’entraîneur avait été aussi bien filmé, à la fois les enjeux de ce poste mais aussi l’implication humaine qu’il faut, surtout celui-ci, Brian Clough, personnage singulier, pas vraiment sympathique mais véritable génie.


Looking for Eric de Ken Loach (2009,Angleterre)

C’est LE film sur le football et sa passion, réalisé par un amoureux du ballon rond, conscient de l’importance que ce sport revêt dans nos vies et dans celles de classes laborieuses. Et parce que Cantona a cette réplique si symbolique de ce qu’est un champion : « I’m not a Man, I’m Cantona »


Je suis un supporter du standard de Riton Liebman (2013, Belgique)

On est tous un peu footbalcoolique alors on partage tous un peu le même problème que ce personnage attendrissant devant choisir entre sa passion (vraiment trop prenante) pour le club du Standard de Liège et sa nouvelle amoureuse.


Les Petits Princes de Vianney Lebasque (2013, France)

Pour sa précision à décrire l’état d’esprit d’un adolescent pris entre son passage à l’âge adulte, sa volonté d’atteindre le haut niveau et ses problèmes de santé. Et pour ses scènes de match car Lebasque sait parfaitement filmer le football.


Goal of the Dead de Benjamin Rocher (2013, France)

Il fallait bien un nanar et celui-là est de qualité française. C’est-à-dire bonne. Une paire de crampons peut-elle dégommer un zombie sur un terrain de foot ? Apparemment oui. En tout cas, cela semble être la seule solution pour sortir vivant des vestiaires.


La Permission (2018, Iran)

On aurait pu aussi citer Hors-Jeu de Jafar Panahi, œuvre plus célèbre qui évoque également les droits des femmes face à la pratique du football ou à le regarder. Ici, c’est du Futsal et le mari de l’héroïne lui interdit de quitter le territoire pour une compétition.


Diego Maradona d’Asif Kapadia (2019)

Parce que rarement un documentaire n’avait réussi à saisir aussi bien l’âme tourmentée d’un sportif (et quel footballeur !) face à ses doutes et ses démons, face à la ferveur qu’il suscite. Un vrai drame psychologique.


Le Défi du champion (2020 Italie)

Parce que le foot, ce n’est pas que du sport mais aussi une école de la vie, une façon d’apprendre à se comporter et à devenir responsable. Et ça se passe à l’A.S. Roma.



Le Foot à l’écran, de Julien et Gérard Camy, éd. Hugo Image, 224p, 18,50€


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