"Le dernier match de River Williams", un polar haletant dans les coulisses de la NBA

5 jeunes gens font une sortie vélo dans le parc national de Canyonlands, dans l’Utah. Ils sont là pour les sensations fortes, dégringoler la Mineral Road, une route sinueuse et dangereuse, jusqu’à la Grenn River, « pour se faire peur, déraper à chaque virage en épingle ». Justin, le branleur de la bande, s’élance, prend de la vitesse mais freine trop tard et manque le virage ! Le voici tombé dans un ravin ! Ses acolytes accourent pensant le retrouver en mille morceaux. Plus de peur que de mal pour l’étudiant. Il est sain et sauf, seul son vélo est en pièces. Mais au moment de remonter sur sa monture, dans cette crevasse difficilement accessible, il découvre un corps en décomposition très avancé. Mais un détail surprend les étudiants. Le squelette parait immense. A côté de lui, une paire de basket, du 53, qui plus est marqué par le logo d’un club de basket ! Et si le cadavre était celui de River Williams, joueur vedette de Boston et future grande star de la NBA, disparue 5 ans plus tôt lors du match 6 de la finale contre l’Utah Jazz ? La ville est en ébullition car l’enquête reprend au moment où le club est en demi-finale de conférence. L’expérimenté lieutenant Jefferson Collins, assisté du sergent Mickey Perkins, vont enquêter et tenter de démêler une histoire complexe.

Son auteur, Vincent Radureau, est l’une des figures historiques du service des sports de Canal +, où il est entré en 1992. Je ne le savais pas amateur de polar. Mais ce coup d'essai trahit une grande maîtrise du genre. Avec « Le dernier match de River Williams », il nous propose un polar haletant dans les coulisses de la NBA au milieu des paysages désertiques et poussiéreux de l’Utah ! Une première très réussie et très visuel qui mériterait sans doute une adaptation à l’écran ! Bref, on en redemande !